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Golf persique iranien

Il est venu le temps de partir se prélasser sur les plages de la côte iranienne, profiter de ses eaux turquoise, siroter quelques smoothies les pieds dans l'eau, rallumer les barbecues, retrouver les autres voyageur déjà sur place, mais avant tout, comme tout bon vacancier, nous devrons affronter le week-end noir des départs en vacance !!! C'est le 40ème anniversaire de la révolution islamique en Iran et pour l'occasion les iraniens sont en vacances. Nôtre objectif, la petite île de Queshm, sorte de « free area », lieu idéal pour des vacances en famille, accessible en véhicule grâce à des ferry, impeccable pour faire du camping, ce qu'adore les iraniens, et nous allons vite nous rendre compte à quoi ressemble un samedi noir en Iran !!!

Encore quelques kilomètre pour rejoindre le port et la circulation s'arrête nette, le bouchon se forme en quelque seconde, nous sommes sur une voie, on avance au pas, on se dit que pour l'instant ce n'est pas pire, le GPS indique 5km, il est 12h, on ne seras sûrement pas au rendez-vous pour le repas avec les copains, mais on arrivera peut être pour l'apéro du soir, mais d'un seul coup l’affluence des véhicules augmente, ça commence à doubler à droite à gauche, par le bas-côté, puis nous nous retrouvons vite en double voie puis presque trois voie, jusqu'à empêcher de circuler les voitures venant en face, commence le vrai bordel, sa s'échauffe, certain construise des barrages de pierres, d'autre tente de faire la circulation, forcement toujours pas le bout du nez d'un policier, il y a même des gamins en motos qui propose leur service pour vous emmenez par des raccourcis au port, on s’imagine déjà la pagaille que sa doit être sur le quai d'embarquement, nous n'avons pas le courage d'attendre plus longtemps et de perdre nos nerfs dans se tumulte, un parking nous fait de l'oeil depuis quelque long mêtre, nous décidons de stopper pour la nuit, laisser passer le millier de véhicule qui ne cesse d'arriver en espérant que le lendemain matin il n'y est plus personne !!!

Jusqu'à tard dans la nuit nous avons pu entendre les voitures circuler, réveille à 7h, on entend déjà un peut de circulation, on se dépêche de prendre la route, nous arrivons à la gare de péage, une petite queue c'est formé, mais nous avons le droit à la voie poids lourds, quasi vide, on se rend à la première cabane pour récupérer les documents nécessaire et copier les passeports, carte grise et carnet de passage en douane du camion, ensuite au premier bureau vous vous enregistrer puis payement de 700000rial (6$) au second guichet. Enfin nous pouvons embarquer pour l'île, mais avant tout, réussir à comprendre la désorganisation total sur le quai d'embarquement, à l'occasion nombreuse barge on été réquisitionné afin de transférer le flux incessant de véhicule, sa charge et décharge à chaque coin de la plate forme, pas le temps pour la sécurité, premier monter où descendu à gagner.

 

Nous pouvons enfin débarquer sur l'île de Qeshm, 40km au plus large et 100km de long, classer par l'UNESCO, avec son géoparc, sa mangrove, ses plages pour les tortues et toutes ses richesses naturel, nous nous empressons de rejoindre le campement à l'extrémité ouest , dans la partie la plus sauvage et la moins fréquenter de l'île, heureusement, nous pouvons découvrir le merveilleux bivouac qui nous attend pour quelque jour de farniente, Daïla vas pouvoir se défouler avec ses copains Tao et Inka, nous retrouvons Aymeric et Malo (lestroubadoursdestempsmodernes) croiser au Kirgizstan, Sven et Stephi (100Border.org) et nous faisons la connaissance de Tony (tonyontheroad) qui voyage seul depuis la Belgique avec son Defender, soleil, short, claquette, barbecue, l'été est là, on se détend !!!

Une petite journée excursion en moto découvrir les environs, direction le dôme de sel, c'est une formation géologique particulier, cette montagne est constituer de sel, sur la pierre rouge on aperçoit les traces de sel, l'eau qui y coule à le goût de la mer, les ruisseaux sont blanchi et les grottes rempli de cristaux de sel du sol au plafond, sous toutes ses formes et couleurs, et à l'intérieure la température est chaude et humide, la preuve que le sel cuit !!!

la source minéral chaude de Shur Vallée, à la bonne odeur d’œuf pourri.

Sur le chemin.

 

Un petit tour vers Chahkooh canyon en famille, beaucoup de touriste iranien dans se coin, sa met de l'ambiance, tout le monde est gai et décontracter, sa joue de la percu dans un coin, sa danse gentiment de l'autre.

On est ensuite partie pic niqué un peut à l'écart de la foule et profiter du paysage .

 

Pour ensuite finir accompagné par notre fidèle géant vert au coin d'une petite crique à siroter des smoothies et regarder les tortues nous nargué en sortant quelque seconde la tête hors de l'eau.

 

Dernière visite et bivouac avant de quitter l'île, la vallée des statuts, finalement rien de plus transcendant que le reste de l'île.

 

Il est temps de remettre les pieds sur le continent, notre visa d'un mois expire dans 6 jours, nous voulons rejoindre Bouchehr, 600km au nord/ouest, par la route côtière qui longe le Golf Persique et prendre le temps de profiter des derniers kilomètre de plage avant de faire notre prolongation de visa et remonter l’Iran par son centre.

Quelque kilomètre plus loin sur le continent, nous arrivons à Bandar Kamir, il est temps de faire une petite pause pic-nic avec nos amis les troubadours, on s'engage sur les espace asséchés bordant la mer en suivant les traces, mais au moment de se garer en dehors du sentier les deux roues avant se plantent, pas trop inquiet pour le moment nous mettons le mode 4x4 pensant dégager facilement de notre trou mais malheureusement il n'en fût pas ainsi, nous avons plutôt commencé à creuser notre tombe !!! Le sol est constitué d'une croûte de 20cm de terre argileuse qui flotte sur 50cm de glaise, suffisant pour le poids du fourgon de nos acolyte mais trop juste pour Bigbidule, commence la mise en place des plaques de désensable avant qu'il ne soit trop tard, mais la glaise mouillé empêche le bon grip au pneumatique et en moins de deux essais le camion repose sur ses ponts, entre temps nous avons forcement eu la visite d'un passant qui comme tout bon iranien est prêt à tout pour vous venir en aide, il part accompagné d'Aymeric afin de nous trouver du renfort au prêt des services technique de la mairie. Moins d'une heure plus tard, nous apercevons une niveleuse arriver au loin, c'est un bon signe, nos yeux s'écarquille, on se voit déjà sorti mais l'émotion redescend aussi vite lorsqu' après quelque essai rien ne bouge et de son coté de large trace sous ces énormes roue se forme en patinant, le chef, nous ayant rejoint et constatant l'échec, contact de suite le conducteur de la chargeuse pour qu'elle vient à notre secours, encore plus de puissance qui arrive !!! On a pu constater l’instabilité du sol lorsque sous son poids une vague de terrain c'est formé au fur et à mesure qu'il n’approchais de nous !!!

On commence par soulever le cul de Bigbidule pour y glisser un demi tronc récupéré sur la plage, puis il essai de nous sortir, mais ses pneu trop lisse lui empêche de bien adhérer, il tente un à-coup mais notre élingue casse (désolé Clem elle ne reviendra pas!!), tout nos espoirs s'envole, nous sommes parti pour y passer la nuit, la journée étant pratiquement fini. Nous allons dormir penché ce soir, de plus il annonce de la pluie dans la nuit ce qui ne vas pas arranger nos affaire, les habitants nous assurent que l'eau ne monte pas jusqu'ici, mais à marée haute, l'eau n'est plus qu'à une trentaine de mettre du camion, sur ce rivage plat notre inquiétude augmante lorsque l'on regarde les coefficients de marée qui sont plus fort pour le lendemain. Dans la soirée nous aurons la visite du maire venu nous apporter de quoi manger et nous saluer, mais la pluie à déjà rendu le terrain impraticable et la 405 madeinIran à du mal à avancer sur ce sol glissant, ce sera l'occasion de donner un coup de pousse suivie de quelque glissade bien marrante.

 

Réveille morose, le sol est détrempé, inaccessible pour les engins, les passages de la veille on laisser des traces, mais pas d'inquiétude pour le chef d'équipe de la ville qui décide de sortir les grand moyen pour nous et lance la construction d' une digue de remblai jusqu'au cul du camion pour ainsi être sur un sol ferme, un début de digue existant arrive à moins de 100m du camion, il veut la continuer, cela nous paraît peut convaincant vu la distance à remblayer mais assez directe contrairement à la piste principale. C'est le début d'un long épisode de TV réalité, nous n'avons plus qu'à nous asseoir, regarder et patienter que le spectacle commence, deux camion benne, la chargeuse et la niveleuse sont là, il commence déjà par renforcer quelque trou sur la digue, car les camions on du mal à avancé chargé, il ne sont pas 4x4, plusieurs fois la chargeuse les tiras, ils vont chercher les gravas à plus d'un quart d'heure, sa avance à rien, 3h de chantier plus loin, la digue n'as pas avancé, deux nouveau camion viennent en renfort, plus gros, 6 roues, on commence à voir avancé la digue, l'après-midi commence , le soleil a fait de courte apparition mais le sol est encore bien humide, l'un des gros camion tente une approche directe par la piste pour remblayer derrière Bigbidule, mais au moment de sa manœuvre sans vas se planter le nez de l'autre coté, la chargeuse tente de le sortir sans succès, pendant se temps les autres continue de remblayer, une deuxième chargeuse vient en renfort pour augmenter la cadence, mais entre temps le chef avait dû se douter que son œuvre ne s’achèverait pas et à contacter le conducteur de la pelleteuse, c'était le clou du spectacle, à peut près tout les engins de chantier de la commune était réuni, et sans mal elle réussi à extraire Bigbidule au griffe de la terre !!!

 

La journée se termine au locaux des services communaux, nettoyage au karcher des véhicule, traditionnel séance photo, des sourires, des bon souvenirs pour tout le monde, une histoire qui deviendra peut être une légende ici !!! Moral, vous pouvez être accompagner du géant vert, il n'arrivera pas à sortir le gros Bigbidule de la mouise!!!

 

Dans tout sa, nous n'avons perdu finalement que deux jours, mais ce qui nous laisse gère le choix de retourner à Bandar Abass faire prolonger nos visa, Aymeric prose de prendre le fourgon plus rapide et faire un aller-retour, il connais le bureau car ils ont prolongé leur visa ici avant nous, les filles reste au campement et nous partons faire les 100km qui nous sépare de la ville. Nous arrivons au bureau de l'office des immigrations, on fait notre demande pour 60 jours d’extension de visa, les amis on réussi à l'obtenir la dernière fois, normalement cela se fait en deux extensions, l'officier refuse puis sans trop insister me donne le coupon de payement avec le prix pour 60 jour à régler à la banque 1km plus loin, tout vas bien, on fil à la banque, règle, revient pour remplir la demande, je transmet les documents à l'officier, il s'aperçoit que Kinette n'est pas là et nous dit que ça ne vas pas être possible que son chef ne vas pas l'accorder, on espérait avant de partir que se sois possible, il faut donc inventer une petite histoire pour contourner le problème en expliquant que Kinette est malade, nous sommes à 100km et que nos visa finisse dans trois jour dont le dernier jour de congé donc leur bureau pas ouvert...blablabla. L'agent transmet quand même les dossier au boss, puis nous rappel 30 min plus tard pour nous dire que c'est validé mais qu'il garde le passeport de Kiki et qu'elle doit venir en personne le chercher, on se fais des plans frauduleux dans la tête en pensant trouver une iranienne dans la rue et la faire passer pour elle vu que les filles doivent porter le tchador à l’intérieur et qu'ils ne ferais peut être pas la différence de loin dans son bureau vitré, finalement à force d'insister et discrètement l'officier me glisse les deux dossier et nous dit de filer vite fait, se qu'on s'empressa de faire. Nous pouvons continuer la route sans se presse vers Bouchehr, profiter de la côte et du soleil, avec deux mois de visa en plus pour la modique somme de 800000rial (7$), nous sommes tranquille pour quitter l'Iran sans contrainte de temps.

 

Après ce faut départ nous apprécions encore plus notre promenade côtière, entre eau turquoise et relief coloré les kilomètres avance et nos yeux s'écarquille de plus en plus, derrière chaque virage se cache une merveille, de nouvelle forme, de nouvelle couleur, de petits canyon et des petites crics le tout dans un espace relativement sauvage, nous pourrons profiter de quelques bivouacs dans un cadre idyllique.

 

Je vous éviterais l’affreux passage par la zone gazière entre Asalouyeh et Kangan, pensez à ne pas faire de bivouac ici !!!, le deuxième plus gros complexe d' extraction de gaz de l'iran, c'est 100km de cheminées qui crache leur flamme sous un nuage de pollution au goût de souffre, des usines et réservoirs de stockage, des super-tankers en stand-by prêt à remplir leur cuve pour nourrir la moitié du monde.

 

Heureusement pour se soulager de ces visions horrible, nous quittons le rivage pour un crochet à la montagne de sel située 30km au sud-est de Kaki, (gps:28.225904,51.669162),un bloc de sel multicolore encore plus spectaculaire que sur l'île de Queshm, des canyons et des grottes, de quoi passer une bonne journée à crapahuter dans ces reliefs saillant et jouer avec ses couleurs au travers des rayons de soleil.

 

Nous terminons notre remonter du Golf Persique par la ville de Bouchehr, en elle même rien d’exceptionnelle, une grosse base militaire, un port de fret, une jolie esplanade, mais surtout un bar, le Stadium Sport Bar, géré par Farshid et Saeideh, un adorable couple qui nous on accueilli et surtout venu au secours de Kinette qui nous a fait une grosse rage de dent, à peine arrivé, ils nous ont envoyé vers le meilleur dentiste de la ville, nous sommes donc convié à passer quelque jour sur place le temps de soigner la dent, difficile de résister à l'ambiance convivial du lieu, surtout aux cocktails, smoothies et cookies confectionnés par Farshid avec le plus grand soin, il vous met à disposition son bar, vous êtes comme à la maison, on y croisera d'autre voyageur, Tim et Alicia, parti pour un tour du monde à bord de leur Fiat Scudo, et une italienne en vélo parti d'Asie de l'est en route vers l'Italie. Un bon moment de détente et surtout de soulagement pour Kinette, qui peut enfin déguster les cookies du chef après avoir passer les premiers jours à siroter des cocktails protéinés, les adieu sont difficile tellement l'accueil est grand, nous devons hisser les voiles vers le Nord, vers d'autre rencontre et paysage, dans la Perse antique, quand les rois dominais tout le Moyen Orient et gravèrent dans la roche les traces de l'histoire.

 

 

 

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