Le Kazakhstan, un mixe entre des paysages mongole, une invasion russe et quelque survivant nomade. Un premier accueille chaleureux par les douaniers du petit poste frontière de Mikhaylovka, où nous y passerons que quelque dizaine de minute, car la procédure d'enregistrement du véhicule en Russie s'étend au Kazakhstan, nous aurons que nos passeport à faire tamponné, 30 jours autorisé sans visa sur le territoire, aucune fouille du véhicule, nous quittons le grand Nord pour rejoindre l’Asie centrale.
Première destination, les pétroglyphes d'Akbaur, à 30km au sud-ouest d'Oust-kamenogorsk (Euskemen), est un petit site historique, avec sa montagne sacrée, sa grotte et lieux de cultes, il est gardé par les officiers, nous aurons le droit à une visite guidé par l'un des jeune militaire content de nous recevoir et curieux de notre présence ici. (entrée 440tg/p)
Le nord-est du Kazakhstan étant occupé par l'Altaï et certaine zones vers la Chine requière des permis frontalier, nous ne nous éterniserons pas dans le coin et préférons rejoindre le Sud-est vers Almaty et sa région qui regorge de beau site à découvrir.
Nous attaquons une longue descente infernale, le route la plus horrible depuis notre départ, 1000km de goudron détruis par la chaleur extrême de l'été et par le passage des camions, créant des sillons profond, des vagues, des trous, nous serons basculé durant tout se trajet à une moyenne de 25km/h, traversant de grande zone désertique, on en regrette presque les pistes mongoles. Des portions sont en reconstruction, d'autre semble être commencé mais n'ont jamais été fini, à se demander si un jour tout sera praticable. Tellement nous serons secoué que nous en perdrons la moto sur la route, les 4 sangle ont lâché, j’aperçois une tache noir au milieu de la route dans le rétro, difficile à y croire, mais elle est bien la plantée en plein milieu, nous faisons marche arrière pour la récupérer et constater les dégâts, le guidon est plier, la fourche à légèrement voilé et quelque petite pièce de casser, un petit pincement au cœur, nous arriverons à remettre en état par la suite, plus qu'à solidifier l'ancrage de la moto pour la suite du voyage.
Quelque jolie spot sur le trajet nous soulagerons de ces moments de torture, arrêt sur les rives du lac Sasykkol, réserve naturelle, passage dans la vallée de Arasan/Qapal puis rejoindre le parc Altyn-Emel et vraiment soufflé et admirer ces décors magnifiques avant d'arriver à Almaty et retrouver un jolie goudron bien lisse.
Almaty, capital du Kazakhstan jusqu'en 1998, est une ville surplombé par des sommets à plus de 4000m, vivante et culturel, la population est très accueillante et serviable, de nombreux grand bazars pour se perdre et de jolis parcs. Nous devons y faire escale pour réparer deux pneus crevés sur la route, nous trouverons un grossiste Michelin avec leur atelier technique, réparation des pneus à la résine Michelin !! ils peuvent même réparer un flanc, inconcevable en France.
Nous devons faire aussi nos visa pour l'Ouzbékistan, pour anticiper et n'avoir que le visa turkmène et iranien à faire à Bichkek au Kirghizstan, finalement nous choisirons le système de E-visa, demande rempli en ligne et moins onéreuse qu'à l'ambassade (20$ au lieu de 50$), mais aujourd'hui nous apprenons une semaine après avoir reçut nos visa que nous n'en avons plus besoin !!! bonne nouvelle dans un sens, de nouveau accord viennent d'être pondu, et les ressortissant français bénéficient d'un mois sans visa.
Visite du parc du 1er président de nuit, les fontaines illuminés.
Nous partons prendre un peut de hauteur au Big Almaty lake, réservoir d'eau potable de la ville à 2600m d'altitude, une montée est raide pour découvrir se lac avec vue sur les glaciers, et première nuit fraîche dans Bigbidule, la zone est protégé l’accès est de 400tg/p et il est interdit de descendre sur la rive, les officiers font des rondes sifflet en bouche pour vous faire remonter.
De retour à Almaty, nous contactons Olga et Roman, un couple Kazakh rencontrer au lac Baïkal, tout deux voyageur, passionné de randonné et de découverte, Roman est guide, nous en profitons pour échanger sur la suite de notre périple autour d'une assiette de crêpe cuisiné par Olga, et nous organisons une petite randonnée le lendemain pour découvrir un lieux bien connu des randonneurs de la région le Kok Zhailyau pass, avec vue imparable sur la ville.
La découverte d'Almaty s'achève, il ne manquais plus qu'un passage à la station de ski de shymbulak, nous avons attendu le bus il n'est jamais venu, le temps était un peut gris nous avons rien perdu, nous quittons l'ex-capital en direction l'extrême sud-est pour découvrir deux autre lac et le fameux Charyn Canyon.
Encore une zone protégé, comme beaucoup depuis le début au Kazakhstan, il vous faudra vous acquitter des taxes d'entrée de 740tg/p et 500tg pour le véhicule par jour pour pouvoir accéder au lac Kolsay, attention ici la gardienne elle rigole pas, tu arrive à 14h le lendemain tu quitte pas après 14h !!! 1 jour c'est 1 jour !!! nous avions prévu de faire l'après-midi tranquille et le lendemain matin randonnée vers le lac kolsay2 à 7,5km, finalement nous annulerons notre plan trop juste pour être de retour à 14h et quitter la zone.
Nous redescendons vers le village pour se poser près de la rivière et laisser le camion pour enfourcher la moto et partir découvrir le lac Kaindy deux vallée à coté, au petit matin nous nous ferons dégager une première fois par deux gardes en nous signalement à peut prêt clairement que nous étions dans une zone protégé ….et que nous devons bouger le camion, nous décidons de partir nous garer au début de la piste du lac qui par depuis le village et là pas le temps de descendre la motos qu'un autre pseudo garde vient nous hurler dessus avec son haleine alcooliser, nous fait des geste incompréhensible autant que son discours, nous cherchons pas à négocier, on as notre dose du matin, nous quittons au plus vite se fond de vallée, déçu, loin de l’accueil et l'image que nous avons des kazakh.
Direction Charyn Canyon, point de rendez-vous avec Chloé et Noé qui nous rejoignent pour passer trois semaines à nos coté et découvrir notre dernière étape du Kazakhstan avant de basculer quelque kilomètre plus loin au Kirghizistan. Retrouvaille dans les temps au carrefour prêt du canyon, tel une équipe de Pékin Express lâcher au milieu des steps aride, nous chargeons les packages dans Bigbidule et nous nous empressons de rejoindre le site afin de découvrir se merveilleux paysage.
On s’acquitte des taxes d'entrée de 740tg/p/j , puis nous allons nous garer sur le parking supérieur car il n'est pas possible de se garer au fond du canyon dans l'emplacement réserver car l'accès n'est pas possible au véhicule de plus de 2,35m, il faut franchir une arche de pierre. A peine installé nous en profitons pour découvrir le sublime panorama coloré qu'offre Charyn canyon, l'érosion à façonner le relief, sculpter les falaises rougeâtre, on aperçoit au fond la rivière bleu claire entourer de végétation au couleur automnale, nous sommes tous émerveiller par le spectacle, le soir venu nous serons rejoins par un couple de suisse rencontrer plus tôt en Mongolie, Christina et Martin, https://marmottesontour.jimdo.com/, nous organiserons un gros apéro de retrouvaille.
Le lendemain nous partirons tous ensemble pour une randonnée au cœur du canyon, pour en découvrir toutes les facettes, nous paressons tout petit entre ces parois majestueuses, les blocs en équilibres sont impressionnants, on découvre l'éco-camp au bord de la rivière, avec son coin de bivouac, cabanes en bois et yourte kazakh à disposition pour les touristes.
Nous finirons la journée par une petit partie de palet sur un spot atypique, première découverte pour nos amis suisse, sa finiras sur un match nul car une tempête de vent se lève !!!
Nous quittons le campement pour une autre partie du canyon, 30km plus loin, une zone beaucoup moins touristique mais tout aussi intéressante, le canyon lune, la piste accessible avec le camion nous permettra de bivouaquer en son cœur, nous en profitons pour déguster une bonne raclette ramené par les copains, histoire de faire le plein d'énergie vitale pour gravir les montagnes Kyrgyz à venir.
Il est temps de quitter le Kazakhstan, nos 30 jours arrivant à terme, nous nous dirigeons vers la frontière par le petit poste de Qarqara qui est ouvert de mai à octobre, nous arrivons seul, personne à l’horizon, nous sommes content car cela vas aller vite et petit surprise en présentant nos passeport, le chef nous demande de le suivre, nous avons dépassé d'une journée notre durée de séjour, nous avions mal fait nos calcul, et nous finirons donc dans son bureau pour rédiger un petit protocole qui nous prendra une bonne heure pendant que les amis attendent dans le camion sans savoir se qui se passe. Finalement cela se déroule plutôt bien, pas d'expulsion en avion, pas d'amende, quelques blagues du chef, il nous rend nos passeport, nous pouvons entré au Kirghizistan et garder un bon souvenir du Kazakhstan.
