Les choses n'avaient pas trop avancé depuis le dernier article, nous avions continué d'attendre en vain notre code d'autorisation pour la demande de visa iranien à Bichkek, renouvelé 2 fois et 2 fois refusé, et notre durée de séjour au Kirghizstan arrivait à sa fin, heureusement rien n'est encore perdu, nous relancerons une énième demande au-près d'une agence iranienne afin de récupérer notre visa à Tachkent, prochaine étape de notre passage en Ouzbékistan. A la base il était plus simple pour nous d’obtenir ce visa et ensuite faire notre demande de visa Turkmène au Kirghizstan, plus petit pays avec une durée d'autorisation sur le territoire plus longue, afin d'avoir encore du temps pour visiter, c'est une organisation de penser à l'avance au obligation administrative des pays de destination, à certain moment il est préférable d'anticiper les démarches un voir deux pays à l'avance, selon votre itinéraire si il passe par des capitales ou pas, durée de séjour sur place, temps d'obtention du visa, taille du pays (si vous ne voulez pas faire la course pour sortir à temps)...Vous avez beau planifier votre voyage à 100%, vous n'êtes pas à l’abri des imprévus, sa fait vivre l'aventure, sans sa elle serai morose.
Nous avions quand même réussi à meubler cette attente en s'évadant deux week-end dans les stations de ski environnante de Bichkek et faire de belle rencontre dans la capital.
Donc pour rejoindre l'Ouzbékistan, nous faisons un nouveau crochet par le Kazakhstan, une chance qu'il n'y est pas de visa, et nous en profiterons pour visiter le parc national de Saïram-Ugam, proche de la ville de Shymkent, pour reprendre un bol d'aire frais après la pollution étouffante de la capital Kirghiz, nous n'avons pas accédé au cœur de la réserve d'Aksou-Jabagly situé dans le parc car le temps neigeux en cette période de décembre ne le permettait pas, mais quel bien de se retrouver au milieu de cette nature vierge, seul au monde, rouler des pistes piste enneigées sans une trace et pour combler le tout, nous recevons une réponse positif pour notre visa iranien, l'aventure vas pouvoir se poursuivre vers le sud comme prévu.
Il est temps pour nous d'entré en Ouzbékistan, passage de frontières un peut délicat, nous avions choisi un petit poste douanier proche du passage principal KZ/UZ pensant que cela faciliterais les choses avec moins de trafic, mais les douaniers peut habituer au gros véhicule de voyage nous mélange au transporteur routier et nous demande une taxe de transit de 400$, nous sommes parti pour quelque heure de négociation persuadé de ne pas avoir à payer la taxe, au bout de 4h je finis par trouver un document sur internet concernant la taxe en question qui s'applique au transport routier et bus, les douaniers finissent par nous relâcher, enfin nous pouvons poursuivre notre route vers Tachkent 30km plus loin afin d'être au garde à vous devant l'ambassade d'Iran le lendemain matin et ne pas perdre de temps pour la suite des démarches administrative.
On est le 24 décembre, un bon signe on l'espère, nous filons à l'ambassade faire notre visa, encore des papier à remplir, rien n'est gagné, le consule peut encore refuser de nous délivrer les visas, sa rigole pas pour l'Iran, empreinte digital des dix doigts, questionnaire ultra détaillé, test d'alcoolémie non ouf on est sauvé, 2h plus tard nos visa sont prêt nous pouvons aller fêter noël !!!
25 décembre, on veut encore des cadeaux de noël, donc on se dirige à l'ambassade du Turkménistan,l'avantage que ces pays soit musulman ce n'est pas férié !!, pour faire notre demande de visa de transit de 5 jours, car pas possible de faire du tourisme ici, mais il faut encore patienté 10 jours afin que la demande soit valider pour récupérer les visas, c'est pour sa qu'à l'origine cette demande devait être faite au Kirghizstan pour être récupérer en Ouzbékistan, pas facile tout sa..., mais bon là on est fixé donc nous allons en profiter pour découvrir la région au alentour.
Direction les Monts Tchatkal, au nord de Tachkent, petite halte au bord du lac Tchorvok avec vu impressionnante sur les massifs montagneux environnant, il fait frais avec un vent glacial, nous nous éterniserons pas longtemps et préférons rejoindre les petites stations de ski de Chimgan et Beldersey, l'occasion de vendre quelque paire de ski et de chaussure que nous avions emmené à bord de Bigbidule, le succès fût garantit, après avoir rencontrer les loueur et moniteur de la station en deux petites heures nous serons dépouiller, voulant jusqu'à nous acheter nos équipement personnel et presque nous mettre à nu, ni une ni deux nous retrouvons nos équipement déjà loué sur les pistes au grand bonheur de tout le monde. Ici l'ambiance est complètement différente de chez nous, la grande parti du public est venu pour se divertir, passer un bon moment en famille, entre amis, faire un tour de télésiège, monter au sommet prendre une photo, redescendre manger une shashlik (brochette de viande), boire un thé ou un cognac pour se réchauffer, et à l'occasion de chausser des ski pour faire ou essayer de faire un descente dans un jolie cafouillis de quad, motoneige, chevaux et luge qui s’entremêle.
Après cette épopée dans les années 80 à la montagne, les Ouzbeks font du Ski, nous sommes de retour à Tachkent pour fêté le réveillon du nouvel an, nous en profitons pour découvrir un peut plus la ville, capital majeur de l’Asie central, moderne, propre, grand boulevard, un métro magnifique au prix dérisoire et une population relativement calme et accueillante, loin du stress de certaines grandes villes et de ces klaxons incessant, visite du bazar Tchorsou sous son grand dôme en forme de yourte, idéal ravitaillement pour se confectionner un bon repas de réveillon, et visite du musée des arts ouzbek où l'on peut voir de très belle antiquités (nous n'avons pas pris l'option photo).
L'année se termine sur de bonne ondes, nous allons pouvoir croquer 2019 à pleine dents et continuer cette merveilleuse aventure à bord de Bigbidule sur la route de la Soie. Bonne année et bonne santé à tous ceux qui nous suivent de prêt ou de loin, de France ou d’ailleurs, qui sont sur la route ou pas, et qui souhaite découvrir le monde d'une autre façon.