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Parc Altyn-Emel

Parc Altyn-Emel

Le parc d'Altyn-Emel situé à environ 200km au Nord-Est d'Almaty, il s'étend le long du lac Kapshagay et le long de la rivière Ili , c'est une zone semi-désertique où se mélange roches colorées, sable et eau, avec des sommets enneigés à l'horizon, un condensée de paysage magnifique, une étape incontournable si vous passez dans la région, malgré ses restrictions.

 

 

Avec 4600km2 de parc, seulement 3 itinéraire sont possibles, chacun requière un permit que l'on doit obtenir dans un bureau officiel et uniquement 3 lieux de campement sont autorisé dans le parc. En arrivant par le nord, via le village de Basshi qui se situe au centre du parc, seul les itinéraires 1 et 3 sont possible, le 1 descend aux dunes chantantes, 100km a/r, le 3 part vers l'est dans les montagnes de Katu-taou et Aktaou (montagne multicouleur) en passant par les arbres de 700 ans , 200km a/r, on obtient les permis au village (gps : 44.154839,78.752263) . L'itinéraire 2 qui longe le nord du lac depuis Shengeldy vers Basshi via les dunes chantantes, qui comprend les pétroglyphes et tumulus n'est possible que dans se sens car le permis s'obtient uniquement à Almaty.

 

Nous sommes donc arrivé par le nord par une matinée ensoleillé et nous nous sommes présenté à l'office pour obtenir nos autorisation, nous avons réglé nos droit d'entré de 974Tg par personne et 200tg de taxe éco pour le véhicule par jour, elles seront compter par nuitée passé dans le parc, ensuite l'officier indique vos itinéraires prévu durant le séjour ainsi que les lieux de bivouac sur le permis que l'on doit présenter au différent checkpoint du parc.

 

Nous prenons l'itinéraire 3 en direction de la petit oasis et de ses arbres majestueux pour y poser le bivouac et profiter tranquillement de l'après-midi ensoleillé en préparant la motos pour effectuer le reste de l'itinéraire vers les montagnes le lendemain. Sur la route nous aurons la chance de croiser un petit troupeau de gazelle traversant la piste au milieu des rares arbuste du parc, la zone étant assez désertique, il y a plus de chance de les croiser durant la saison d'automne, je suppose que l'été elle profite des zones plus fraîche le long de la rivière.

 

 

Le lendemain nous enfourchons donc la TW afin de profiter du grand air et du soleil toujours présent, 30km de piste ondulée et premier arrêt dan le massif de Katu-taou, l'érosion a sculpté les montagnes rougeâtres, il n'y a rien d'extraordinaire mais nous en profitons pour faire un petit tour à la recherche de bouquetin, ils ne seront pas décidés à se montrer, nous repartons donc en direction de Aktaou.

 

 

Et là la magie opère, sortie de nul part après avoir contourné le premier massif, on aperçois une ligne de montagne blanche en dégrader de couleur jusqu'au rouge vif, mais comment est-ce possible ? D’où sorte ces couleurs ? autour de nous juste du désert !! Plus on avance plus nous jubilons, jusqu'à l'entrée de la gorge où l'on découvre un décors époustouflant !! Quelle joie de se promener entre ces montagnes colorées, nous y graverons un pétroglyphe souvenir de notre passage, l'histoire de Bigbidule pourras traverser le temps !!

 

Il est possible de bivouaquer à cette place, nous regrettons de ne pas l'avoir choisi, car un couché de soleil au milieu de se décors en vaudrais le coup.

 

De retour au campement, nous avons le temps de recharger la motos pour rejoindre le deuxième bivouac à proximité des dunes chantantes.

Ici aussi, le camp se trouve au niveau d'une petite source, on peut aussi y voir une végétation verdoyante, encore une fois l'accueil du garde est très chaleureux , toujours aussi ravis de nous voir voyager avec notre véhicule depuis la France jusqu'ici, on échange quelque mots avec les termes russe qui commence à s'imprégner en nous à force de répétition. Il est dommage de ne pas avoir la vue sur les dunes situé à 10km depuis le camp, on l’aperçois sur le chemin y menant.

 

 

Troisième journée, réveille sous un soleil étincelant, nous prenons la direction des dunes, située entre deux bloc rocailleux s’élève des dunes de sable surplombant la rivière quelque dizaine de mètre derrière, toujours autant improbable. Nous attaquons l’ascension à la recherche de ces sons mystérieux que fais le sable lors d'avalanche sous le poids de notre passage, pour cela il faut atteindre le sommet de la plus haute dune et faire rouler le sable sur sa pente la plus raide, malgré le vent qui souffle nous arriverons à l'entendre chanter tel la Khongorin Els de Gobi.

 

 

Nous quittons le parc plein de beau souvenir, un temps idéal pour le découvrir et des gens vraiment accueillant, nous aurons le droit à un second troupeaux de gazelles au milieu de la plaine désertique sur la piste du retour, de quoi combler nos exigence !!!

Le parc est tout à fait praticable avec un véhicule 2 roue motrice par temps sec, beaucoup de tôles ondulés, quelques passages peuvent être gras suite aux pluies. Les horaires de circulation vont de 6h à 18h.

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